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Three Poems
II—Hyde Park
Une buée a peu à peu Noyé le vaste paysage Oè ne transparaissent que bleus Des visages sous ce nuage;
Un mystère d'ame ou de femme Rêve, épars, en ce vétement D'ombre que percent, par moment, Des yeux comme les cieux—sans flamme . . .
La lune meurt sur cette plaine, Ou le soleil; on ne sait pas Quel tapis assourdit les pas D'un velours de neige ou de laine;
L'air est dense, les corps sont vagues; Ce n'est ni le jour ni la nuit; Peut-être—de joie ou d'ennui—Que le paysage divague. . . .
(Souvenir de Londres à Madame Aline Harland).
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